Sur ma pause déjeuner, je suis allé faire 01h00 de vélo.
C’est pas grand-chose, mais cette heure m’a fait le plus grand bien.

Depuis une quinzaine de jours, j’étais dans le dur, tant physiquement que mentalement.
Je n’ai pas un tempérament à me plaindre et j’ai appris depuis très longtemps à souffrir en silence. D’ailleurs, il est parfois préférable de conserver ce mutisme, ça évite les moqueries qui sont parfois blessantes, bien qu’elles soient totalement involontaires. ...
J’en veux pour exemple, dernièrement, à ma grande stupéfaction, j’ai évoqué à une proche que je venais de traverser une semaine de déprime. Sa réaction m’a particulièrement blessé car elle n’a pas du tout pris au sérieux cette confession. Je n’ai donc par répondu à ses moqueries et je la laisse me voir comme une machine insensible !
C’est aussi bien ainsi, je dois être un sur-homme à ses yeux …

Bref, depuis 15 jours, je n’avais rien dit mais je n’arrivais plus à rouler normalement. Ma jambe droite ne répondait plus à mes sollicitations. J’avais de grosses douleurs musculaires et tendineuses en périphérie de mon genoux.
La douleur n’était pas très aiguë mais très prononcée et elle aurait mis à l’arrêt n’importe quel cycliste qui écoute un peu son corps.
Moi, je connais mon organisme et je savais que je ne devais pas m’arrêter. Ce n’était pas la solution. Pour autant, chaque tour de pédale était douloureux et cela n’était pas pour me remonter le moral.

Je n’ai rien lâché et ce midi, plus de douleurs et le plaisir de rouler est instantanément revenu.
Allez pourvu que cela dur !

Astuce :
Cette semaine pendant 3 nuits consécutives, j’ai enfermé mon genou dans un pansement occlusif. Une noisette de voltarene sur la partie la plus sensible, le genou entouré avec du film de cuisine cellophane, puis recouvert d’un bandage pour garder au chaud.
A tester, c’est efficace !
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