Ce matin les voyants étaient dans le rouge et je n'ai pas voulu, accepter cette situation.
Mais lorsque l'on fait de la compétition, il n'y a pas de place pour un quelconque miracle. Mon corps m'a alors rappelé à l'ordre, cet après-midi.
Dès le départ, j'ai senti que je ne pourrais pas suivre le rythme élevé de ce début de course. Dans ces moments là, tout se joue dans la tête et aujourd'hui, je n'ai pas été capable de me battre. J'ai complètement « explosé mentalement ». C'est dur à vivre, car je n'aime pas donner cette image négative.

Après avoir été lâché du peloton, j'ai poursuivi ma course dans des petits groupes et j'ai réussi à boucler cette épreuve, qui m'a profondément anéantie moralement. C'est la loi du sport. Il n'y a pas de place pour les faibles …

Fort heureusement, juste après l'arrivée, Stéphane BOURGOUGNON est venu me consoler. Il a trouvé les mots et gestes qui m'ont réconfortés. Il m'a remis sur les bons rails.
Pas d’inquiétude, je vais continuer à me battre car, j'ai un défit à relever au mois d’août avec les amis et pour les malades. Mais, ce soir c'est difficile !

Ceci étant, ce n'est que du sport et je suis très certainement beaucoup trop exigeant avec ce corps qui est déjà si meurtri par les douleurs.

Bref, comme je le dis souvent, il y aura des jours meilleurs....