• le bonheur sur un podium

    Quel bonheur !
    Comme beaucoup de coureurs, je fais du vélo pour vivre ces moments privilégiés. Au delà de l'aspect purement sportif, être sur un podium est pour moi, très important, car lors des interviews, j'ai toujours un message à faire passer en faveur de la lutte contre les spondylarthrites.
    J'attendais ce podium depuis plus d'une année, alors le voir arriver dès le début de la saison 2014, c'est une grande satisfaction. Maintenant, il me reste encore deux marches à gravir pour être tout à fait comblé.

    Avant de vous parler de ma course et de mes sensations, je voudrais remercier Stéphane BOURGOUGNON. Ce podium, c'est un peu le sien. Nous avons travaillé durement ensemble cet hiver et nous récoltons les fruits de nos efforts. Merci à toi, Stéphane.

    Dimanche, tous les voyants étaient au vert pour réussir. Il faisait beau et chaud, les jambes étaient bonnes et en plus, j'avais une très grande confiance en moi. Je savais que j'allais faire un truc.

    Au réveil, un peu d'ankylose mais le déverrouillage s'est vite opéré. Avant de prendre la route, un peu de baume chinois sur mes articulations (genoux – hanches et zone sacro-iliaque).
    En arrivant, sur le circuit, je découvre un parcours vallonné et très sélectif. Je suis ravi. Il me convient parfaitement.

    Le départ est rapide (nombreuses échappées) et à la mi-course, nous partons à deux. Je connais parfaitement le coureur qui m'accompagne. Il participe régulièrement au championnat de France Gendarmerie avec moi. C'est un excellent puncheur-rouleur. Mais, il est un peu rétissant pour partir d'aussi loin de l'arrivée. Je lui dit que je ne veux attendre personne et que « c'est parti ». Quelques kilomètres plus loin, nous recevons le renfort de deux autres coureurs et cette fois-ci tout le monde se livre à fond. Nous devons fournir beaucoup d'effort mais c'est la bonne échappée.
    A l'amorce du dernier tour, dans une montée rapide, nous perdons un coureur, nous sommes plus que trois, mais, je suis un peu moins bien. Par la suite, c'est la guerre des nerfs car nous voulons tous gagner. L'arrivée est proche, nous sommes dans la montée finale et dans le dernier kilomètre, nous subissons l'attaque du jeune coureur de 18 ans qui nous accompagne. Je réponds malheureusement avec un temps de retard à cette attaque et je ne suis jamais en mesure de pouvoir le remonter. Je craque finalement au 300 mètres. Ce sera donc une troisième place mais c'est encourageant pour la suite ...

    Lundi matin : je suis fatigué, mais je n'ai aucune douleur et j'ai un bon moral.
    Bonne semaine. 


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