Dimanche Cyrille sous les couleurs du Team Spondylarthrites va s'attaquer à une légende : Le 50 km de la Tchimbé Raid en Martinique.
Les 400 participants auront sur cette épreuve ultra Trail un parcours avec un dénivelé positif de 2610 m.
C'est énorme … il faut avoir un gros mental pour se lancer dans ce genre de course extrême.

Le mental, nous nous le sommes forgés ensemble dans notre adolescence.
En effet, lors de nos préparations hivernales dans les sous-bois, nous avons appris à souffrir, sans surtout, nous plaindre, sinon les exercices étaient prolongés.
Du coup, nous nous sommes aguerri au mal et nous n'avons pas peur de la souffrance.
Nous étions des warriors, mais, c'était la bonne école, car 30-35 ans plus tard, nous sommes toujours en train de repousser nos limites sans crainte.

L'été dernier, Cyrille m'a fait l'énorme honneur, de revenir en métropole, pour me soutenir, lors de notre challenge des 24 heures vélo. A cette occasion, il a repris goût à l'effort et dès son retour en Martinique, il s'est alors mis à la course à pied dans la montagne.
Désormais, c'est un adepte de l'ultra Trail. 

Dimanche, Cyrille devra se batte contre les éléments de la montagne pendant près de 07 heures.
Je lui souhaite énormément de courage et une belle réussite.

Fais-toi plaisir ….

Dernières nouvelles :
Cyrille vient de m'indiquer qu'en Martinique c'est actuellement le déluge. Il va donc courir dans la boue sous une température de plus de 35°. 
La réussite en sera encore plus belle ... allez champion !

Aujourd'hui mon coach, François LAMIRAUD, m'avait demandé de faire 05 h 00 de vélo.
C'est long, alors autant le faire en prenant du plaisir … J'ai commencé par faire 50 km tout seul, puis j'ai fait le reste en groupe. Pour finalement, finir les 15 derniers kilomètres avec Stéphane BOURGOUGNON qui est venu à ma rencontre après son travail.

J'avais d'excellentes sensations et dans ces conditions faire du vélo, c'est un vrai bonheur !
Qui plus est, juste avant de partir, ce midi, j'ai reçu un appel téléphonique du magasin SOCALI, l'un de mes partenaires pour les Jeux-mondiaux. Ils m'ont confirmer leur soutien et leur solidarité.

C'est donc avec un gros moral que je suis parti rouler.
Le bonheur, c'est effectivement simple comme un coup de fils !

Aujourd'hui, compte-tenu que je devais rester sur le vélo très longtemps, je me suis accordé pour la première fois, un petit plaisir pour mon ravitaillement.
J'ai mangé des gaufres fourrées à la vergeoise.

C'était excellent. Cela passe tout seul et ça apporte de l’énergie instantanément.
Du coup, j'ai fait une super sortie sans avoir la moindre sensation de fatigue musculaire.
Bien sur, je me suis parfaitement hydraté avec 3 bidons de H4. 

Ce soir, je ne me sens pas vraiment fatigué et pourtant, j'ai fait 170 km.
C'est cool le vélo, quand c'est comme ça !

Comme le dit François : « Le vélo, c'est rigolo ». C'est un jeu ! 

Vive le vélo.

Bousculons les choses pour retrouver une vie normale … 

Que c'est agréable d'être en période de rémission … on revît quasiment normalement !
Depuis quelques semaines, je vais de mieux en mieux. J'ai réussi à stabiliser ma maladie avec une inflammation chronique faible.
J'espère désormais que cette période de rémission durera le plus longtemps possible.
« « « Je ne suis pas sans douleur mais c'est tout à fait acceptable. » » »
Il est important pour moi de vous dire aussi que la maladie peut nous donner des moments de répit. Ils faut toujours y croire. Certes lorsque l'on est au fond du gouffre, seul face à ses douleurs, il est toujours difficile d'imaginer que nous allons pouvoir refaire surface.
Mais, c'est possible : tout est possible !
C'est pourquoi, il ne faut jamais rien lâcher et tout essayer pour remonter la pente.  

Il y a pas si longtemps que cela, j'étais à la lutte perpétuelle contre mon corps pour ne pas sombrer. C'est dur dans ces périodes … on est seul à supporter les douleurs. Car personne ne pourra jamais vous prendre vos douleurs même momentanément, juste pour faire une pause dans la souffrance.
Pour s'en sortir, il faut non seulement y croire mais aussi se fixer des objectifs pour avancer.
Allez bon courage à tous ceux qui souffrent actuellement.
Je pense notamment à Laurence, Nathalie et Daniel.
Ils souffrent atrocement et c'est toujours attristant de les savoirs dans cet état.
Je ne peux rien faire pour eux … seulement, leur dire qu'ils ont tout mon soutien.
Qu'a travers mes récits, ils trouvent de l'espoir … il faut y croire.
Je vous assure que de beaux moments sont devant vous. Il faut continuer le combat, retrouver le moral et tout va repartir vers des jours meilleurs. 

Quand à moi, je vais continuer à me préparer pour mon objectif qui m'a permis de sortir la tête de l'eau : les jeux-mondiaux 2017. 

Je suis à mi-parcours dans le cadre de ma préparation.
Mais là aussi le mental est primordial. Et en décrochant cette 3ème place, ce week-end, j'ai franchi un cap psychologiquement.
J'ai concrétisé que nous étions sur le bon chemin. 

Merci à tous ceux qui m'accompagnent dans cette formidable aventure humaine. 

« « «  Entourons-nous de positive attitude ! » » »

Cet après-midi, Alain, spondycycliste sous les couleurs du Team Spondylarthrites, est allé bien au delà de ces capacités du jour.

Grâce à la solidarité entre malade, il a pu se prouver qu'il était capable de faire une sortie de plus de 100 km.
Ça n'a pas été simple, il a souffert mais au final, il était ravi de l'avoir fait.
Quant à moi, je suis heureux d'avoir pu lui faire vivre ce moment de sport solidaire.

Aujourd'hui, j'avais une sortie de groupe de prévue et Alain tenait à venir rouler un peu avec moi.
Il avait prévu de faire quelques kilomètres avec nous et poursuivre seul sa sortie.
Finalement, il s'est laissé tenter à venir faire la sortie complète avec nous.
Du coup, pour lui, ce n'était plus une sortie de 50 km, mais plus du double qui s’annonçait.
Il a tenu bon pendant 70 km et puis, il a commencé à donner de sérieux signes de faiblesse.
Compte-tenu que j'avais pu faire mes exercices du jour durant les 70 premiers kilomètres, j'ai demandé au groupe de poursuivre son chemin en indiquant que je me chargeais d'attendre et raccompagner mon coéquipier à bon port.  

Je ne pouvais pas l'abandonner en chemin, ce n'est pas ma conception du sport. 

Finalement, après 110 km, nous sommes de retour à ST NAZAIRE (44).
Vive le Team Spondylarthrites et le formidable état d'esprit qu'il permet de développer.

Le traditionnel brin du muguet qui apporte de la chance à ceux qui veulent bien y croire.

Samedi dernier, Corinne m'a offert un brin de muguet et j'ai passé une excellente journée avec la concrétisation d'un beau podium.

Alors à mon tour, je vous offre ce brin de muguet virtuel, afin qu'il vous apporte le bonheur.

Excellente journée !